Spéculation, conjoncture et marchés de l’art.
Certains s’en plaindront, d’autres s’en serviront… Pourtant, la spéculation sur le marché de l’art est une réalité.
De nos jours, les prix des œuvres majeures ont atteint des sommets. Cela s’explique en partie en raison de la conjoncture actuelle. Beaucoup d’investisseurs fortunés ne savent plus où placer leurs mises sur des marchés trop instables et se tournent vers celui de l’art.
Par ailleurs, les pays émergents sont de plus en plus consommateurs d’art et, parfois, sans réel discernement, ce qui augmente la demande pour des objets artistiques. A dire d’expert, le marché chinois est un marché particulièrement spéculatif.
Le segment de la vente des œuvres liées aux grands maîtres de la peinture l’est tout autant. Ce n’est pas un secret.
En revanche, un marché – pourtant digne d’intérêt et encore abordable – n’est pas (encore) soumis à une spéculation inconsidérée. Il s’agit du marché des autographes. Il recouvre en réalité les écrits et autres dédicaces de grandes personnalités. C’est sur ce marché qu’on achètera une lettre écrite par Victor Hugo ou Balzac ou une édition originale des « Fleurs du mal » dédicacée par Charles Baudelaire.
A bon entendeur…